Entre décembre 1938 et mai 1944, Marie-Victorin se rendra sept fois à Cuba pour 16 mois de séjour au total, presque toujours en hiver car, ainsi qu'il l'écrit au frère Léon lors d'un retour à Montréal :
Nous avons un hiver terrible.
C'est bien dans les pays tropicaux que sont mon optimum et mon habitat écologique.
Et ailleurs :
Je suis maintenant à la "job" comme on dit au Canada;
les problèmes qui m'y attendent ont souvent plus d'épines que de fleurs.
Je rêve toujours de Cuba. Je suis fait pour les pays chauds.
De séjour en séjour, les intérêts de Marie-Victorin se précisent.