Le jardin Murin-An, à Kyôto, sur fond de montagne et de ciel. Créé en 1900 seulement, ce jardin montre à quel point un art millénaire continue de s'exprimer avec une parfaite maîtrise.

Même s'il occupe toujours un espace clairement délimité, un jardin japonais ne saurait se concevoir coupé de son environnement.

L'harmonie avec ce qui l'entoure doit être totale, au point que parfois...

Vers le XVII^e siècle, apparaît au Japon un nouveau concept d'aménagement, appelé paysage emprunté ou shakkei.

	Dans le jardin du temple Heian Jingu, à Kyôto. Photos : Claude Gagné

Telle une toile de fond donnant plus de perspective et de profondeur au jardin - et créant l'illusion qu'il est sans limite - le lointain unit son paysage au sien.

Une montagne à hauteur du regard, la gloire d'un champ de cerisiers voisin, ou le bleu lointain de la mer, s'intégreront tout naturellement à la construction humaine, en une harmonie touchant au sublime.

Fenêtres ouvertes sur les Jardins japonais 1. Fenêtre entr'ouvertes sur un univers 2. Un très célèbre jardin zen 3. Pas à pas sur les pas japonais 4. Un entretien incessant 5. Point tournant du projet : le choix de la pierre 6. La génèse d'un jardin « japonais » en terre Montréalaise 7. Le défi de la rusticité 8. Les trois religions du japon 9. Trois jardins, trois rapports entre Homme et Nature 10. Le shakkei ou paysage emprunté 11. De vivants symboles 12. 3, 5, 7 13. De l'apparence et de l'essence des choses 14. Carpes colorées et précieuses 15. De force minérale 16. Changement d'échelle 17. L'esprit de la pierre 18. Les îles des Bienheureux 19. Temps végétal 20. Discrets et essentiels couvre-sol 21. Véritables sculptures végétales, les arbustes 22. Vénérables entre tous, les arbres 23. L'eau, miroir mouvant de la vie 24. Un étang et ses poissons 25. Des îles et des ponts 26. Eaux vives et frémissantes 27. Laisser parler le coeur 28. Quelques repères temporels

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