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7. Le défi de la rusticité
Le climat de Montréal n'est pas celui de Kyôto ou d'Hiroshima.
Parmi tous les défis posés à Ken Nakajima, l'un des plus importants était celui de la rusticité,
c'est-à-dire de la capacité des végétaux à résister à nos rudes et longs hivers,
et plus encore, peut-être, aux fortes fluctuations du thermomètre...
Ken Nakajima ne pouvant utiliser exclusivement des espèces japonaises, choisira aussi des espèces de notre flore, reproduisant l'effet voulu.
Notre « jardin d'inspiration japonaise » accueillera ainsi, outre certains dons du Japon, des arbres et des arbustes du Québec, de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et des États-Unis.
Les plantes très sensibles aux fluctuations climatiques extrêmes seront munies d'une protection hivernale, ou mises à l'abri.
Les pivoines arbustives seront emmitouflées de jute; les lotus, recouverts; et les bambous, entreposés à l'abri du gel.
Les carpes, enfin, passeront l'hiver au Biodôme de Montréal.
Le prêle et le bambou
Le bambou est souvent présent dans les jardins japonais du Japon.
Mais aucune des variétés disponibles n'étant rustique à Montréal, monsieur Nakajima lui a préféré l'Equisetum (prêle), plante pareillement fine, souple et élégante, et souvent présente dans les jardins des maisons japonaises.
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