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Le Jardin et le Pavillon japonais
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Fenêtres ouvertes sur les Jardins japonais

     9. Trois jardins,
          trois rapports entre homme et nature


L'orangeraie de Versailles, conçue par l'architecte Le Nôtre. Photo : Médiathèque du Jardin botanique de Montréal
L'orangeraie de Versailles, conçue par l'architecte Le Nôtre. Photo : Médiathèque du Jardin botanique de Montréal

Le jardin français

XVIIe siècle.

La France brille de tous ses feux. Et à la cour de Versailles, la Nature elle-même s'efface devant la gloire du roi Soleil, et plie sa folle liberté à l'implacable symétrie du jardin à la française.

Allées tracées au cordeau. Haies découpées à l'équerre. Eau forcée en une fontaine jaillissante. Plates-bandes richement fleuries. Orangers exotiques. Arbustes fondus en de vertes murales, leur silhouette gommée par une taille rectangulaire.


Le charme d'un jardin à l'anglaise. Photo : Médiathèque du Jardin botanique de Montréal
Le charme d'un jardin à l'anglaise. Un romantisme qui cédera peu à peu à la surcharge victorienne. Photo : Médiathèque du Jardin botanique de Montréal

Le jardin anglais

XVIIIe siècle.

L'Angleterre succède à la France sur la carte du monde, et sous l'impulsion de ses artistes, invente le jardin « picturesque ».

Brisée, la vision en miroir française ! L'atmosphère, impressionniste, entremêle la nature et les terres. Allées sinueuses semées de bancs... Arbres et bosquets se mirant dans un étang envahi de roseaux... Plates-bandes de vivaces piquant des taches de couleur...


Dans le jardin Ninomaru, à Kyôto. Photo : Claude Gagné
Dans le jardin Ninomaru, à Kyôto.
Photo : Claude Gagné

Le jardin japonais

Là où le jardin français s'affirme sans complexe, le jardin japonais exprime une vénération du naturel, dans ses formes comme dans ses matériaux. Nulle symétrie ; mais des lignes irrégulières, et l'harmonie qui en naît. L'intégration au site est intime, malgré la haie ou le muret obligé.

Là où le jardin anglais se colore des fleurs du monde, le jardin japonais préfère les verts subtils de ses propres essences. L'agitation visuelle troublant la méditation, il y a peu de fleurs – encore moins d'annuelles. Pas de pelouses non plus, mais de la pierre, omniprésente, et de l'eau, pour y répondre.

En ce jardin sobre, voire dépouillé à l'extrême, l'on respire la sérénité, l'on pressent l'éternité, en un rapprochement unique avec la nature.



  
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