L'olivier n'est sans doute pas aussi éternel qu'Athéna voudrait bien nous le faire croire,
mais sa longévité est remarquable !
Il n'est pas rare qu'un tel arbre vive 300 à 400 ans,
et même davantage - des rejetons jaillissant alors peu à peu de la souche ancestrale.
Ainsi,
en ce moment même, les Athéniens côtoient dans la rue les descendants du célèbre et très ancien arbre
de Platon, dont on peut toujours voir le tronc torturé et superbe.
Qui sait si ce Sage végétal n'offrit
pas son ombre fraîche aux discussions du grand philosophe avec son maître à penser Socrate ?
Seul le tronc de l'olivier révèle, en vieillissant, une telle aptitude à la métamorphose.
Rappelant
ainsi non seulement la pérennité d'Athènes et l'esprit de ses philosophes, mais tout autant, peut-être,
le génie de ses dramaturges...