Précieuse à l'âme
Christianisme, judaïsme, islamisme...
Toutes les grandes religions méditerranéennes font allusion à l'huile sacrée dans leurs textes.
De même, dans la Grèce antique :
- les libations à l'huile d'olive étaient fréquentes : on versait l'huile (ou du vin) sur le sol ou sur un autel, afin de remercier les dieux ou d'en obtenir des faveurs. Ce liquide sacré pouvait aussi être mêlé à de la farine, en des gâteaux rituels.
- les statues divines étaient ointes d'huile sans cesse renouvelée — ainsi celle de Zeus sculptée par Phidias, l'une des sept merveilles du monde antique.
- des lampes à huile éclairaient les temples. Celle en or dédiée à Athéna, sur l'Acropole, avait un réservoir d'une trentaine de litres, ce qui lui permettait de brûler jour et nuit durant une année !
Dieu, dans la Bible, ordonne pareillement à Moïse :
Tu commanderas aux enfants d'Israël de te procurer, pour le luminaire, de l'huile vierge, afin qu'une lampe brûle à perpétuité.
Homère aussi se fit l'écho d'usages sacrés ou magiques. Circé, qui avait changé en porcs les infortunés compagnons d'Ulysse,
répandit sur eux de l'huile pour leur rendre forme humaine.
Accueillir la mort... et la vie
Comme le raconte Homère dans l'Iliade, le héros Achille verse de l'huile parfumée à la rose sur le corps de son ami Patrocle, mort au combat.
Mille coutumes méditerranéennes disent aussi combien l'olivier est associé aux passages marquants de l'existence.
Chez les Romains, on allumait plusieurs lampes à huile à la tête du berceau du nouveau-né, chacune se voyant attribuer un nom.
Le nom de la lampe qui durait le plus longtemps était choisi.
Et c'est à l'huile d'olive qu'on marque cet enfant lors de son
baptême !
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sans emporter avec toi ce vieil adage grec,
repris par les Romains.
Ne extra oleas
Ne t'éloigne pas des oliviers.
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