Selon des spécialistes de l'Antiquité, le citoyen grec consommait en moyenne 55,5 litres d'huile d'olive par an :
30 pour se laver et se masser, 20 pour se nourrir, 3 pour s'éclairer, 2 pour honorer les dieux et 0,5 pour se soigner.
Le Grec d'aujourd'hui consomme pratiquement la même quantité pour son alimentation, soit 20 litres par an, ce qui
le place au premier rang mondial des consommateurs.
À travers le monde, cependant, la consommation de l'huile d'olive ne cesse de progresser — notamment en Amérique du Nord.
Après tout, on ne trouve pas meilleur soleil en bouteille !
Comment reconnaître à l'achat une huile de qualité ?
Voici quelques indices à surveiller :
- Recherchez la mention huile d'olive extra vierge sur l'étiquette.
- Le prix. Pas de surprise, une grande huile peut coûter 30 $/litre, contre 8 à 10 $ pour une huile satisfaisante.
- L'emballage : il doit être opaque.
- La date de pression (rarement indiquée, toutefois) ne devrait pas dépasser un an dans l'idéal.
Comment en préserver les qualités ?
Bien que née du soleil, l'huile d'olive doit être gardée à la noirceur. Sinon, adieu couleur magique et suave saveur !
Lorsque vous l'achetez, donc, préférez les bidons ou les bouteilles de verre coloré (lequel filtre les ultraviolets dommageables)
ou recouvertes d'un papier brillant. Les contenants en verre incolore et en plastique sont à éviter.
Côté température, l'huile se conservera parfaitement au frais, jusqu'à 18 °C. Si vous devez la stocker à moins de 8 °C,
il est probable qu'elle se trouble ou fige. Peu engageant mais sans effet sur le goût !
Attention : même si l'huile d'olive est bien entreposée, elle vieillit mal, contrairement au vin. Au bout d'un an,
les arômes s'affadissent et la couleur pâlit ; après 18 mois, le rancissement est bien engagé ; après deux ans, poubelle !
Heureusement, il y a tant à faire avec elle que cela ne risque guère d'arriver.