Gastronomie : de fins gourmets TÉMOIGNENT
Alexandre Dumas (1802-1870), auteur des Trois mousquetaires et... fin gastronome, considérait l'huile d'olive comme
la seule acceptable et soulignait avec justesse qu'elle ne rancit pas aussi vite que ses consœurs.
Mais bien d'autres gourmets avant et après lui ont vanté l'olivier et ses bienfaits !
L'oiseau d'Afrique, ni la gélinotte d'Ionie,
ne descendent en mon ventre plus agréablement
que l'Olive cueillie aux très touffus rameaux des arbres.
Horace, poète latin, 1er siècle avant notre ère
L'huile, que l'on tire ici des plus belles olives du monde,
remplace le beurre, et j'appréhendais ce changement.
Mais j'en ai goûté dans les sauces, et sans mentir,
il n'y a rien de meilleur.
Jean Racine, poète dramatique français, 17e siècle
Pour conclure, une savoureuse anecdote. Le peintre Paul Cézanne, à table avec ses amis, est le seul à ne pas critiquer un homme ayant mangé la dot de sa femme. Mais enfin, lui dit-on,
connaissez-vous une seule qualité à ce voleur ? Oui, répond Cézanne, je trouve qu'il sait acheter les olives pour la table.
Une ou plusieurs huiles ?
Les chefs conseillent d'avoir au moins deux huiles dans le placard : l'une légère et douce, pour les cuissons, et une
autre plus fruitée et rustique, à utiliser crue.
Essayez-en plusieurs : le choix est vaste à Montréal et certains plats se marient mieux avec une huile qu'une autre.
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