Marie-Josèphe Angélique
L'esclavage a bel et bien existé en Nouvelle-France. La majorité de ces esclaves sont des autochtones de la tribu des Panis (ou Pawnees) originaires de la région du Missouri. On retrouve aussi des esclaves noirs qui proviennent de Nouvelle-Angleterre ou des Antilles. La valeur marchande de ces derniers est supérieure à celle des Panis. Esclaves autochtones ou noirs travaillent généralement comme domestiques chez les membres de l'élite coloniale. Le 11 avril 1734, une esclave noire du nom de Marie-Josèphe-Angélique est arrêtée pour crime d'incendie. La veille, l'Hôtel-Dieu de Montréal de même que 45 maisons sont détruites par le feu. Bien que sa maison fût épargnée, Monière n'enregistre qu'une seule transaction le 10 avril et ne reprend ses activités que le 14. L'esclave appartient à Marie-Thérèse de Couagne, veuve de François Poulin de Francheville et belle-sœur d'Alexis Lemoine dit Monière. Âgée entre 25 et 29 ans, elle est baptisée en 1730, le marchand Monière lui sert de parrain. Durant le procès, le témoignage de la petite Amable Lemoine Monière, âgée de cinq ans et fille de Monière, scelle le sort de l'accusée. Marie-Josèphe-Angélique est torturée avant d'être condamnée à mort et exécutée le 21 juin 1734. | |||
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