James Ferrier est né le 22 octobre 1800 à Fife en Écosse. Commerçant et homme d’affaires, il a été maire de Montréal de 1844 à 1846. Il décède le 30 mai 1888 à Montréal.
James Ferrier travaille dans une maison de commerce de Perth en Écosse avant de s’établir à Montréal en 1821. Pendant dix-huit mois, il expérimente le commerce montréalais chez un marchand et ouvre ensuite son propre magasin sur la rue Notre-Dame. À l’époque, cette artère est encore résidentielle, mais elle ne tarde pas à faire partie du secteur des affaires.
En 1836, Ferrier se retire du commerce avec, en poche, une fortune considérable. Cet important capital lui permet de se lancer dans le domaine financier et de participer à la plupart des industries majeures du 19e siècle. Aux côtés de Hugh Allen, sans conteste l’un des personnages les plus influents au Canada, il participe en 1871 à la fondation de la Compagnie du crédit de Montréal. Il est également l’un des acteurs importants dans le développement de l’entreprise ferroviaire au pays. Il est notamment président du chemin à rails de Montréal et de Lachine entre 1846 et 1851, et membre du conseil administratif de la compagnie du Grand Tronc.
Il fait son entrée en politique en 1841 alors qu’il est nommé par le gouverneur conseiller municipal de Montréal. En 1844, il est élu échevin dans le quartier Est. En l’absence de réalisations majeures, il se démarque par son opposition évidente au nationalisme canadien-français. En 1846, il quitte ses fonctions de maire et devient membre du Conseil législatif, puis membre du sénat à partir de 1867.
Fervent religieux, il contribue tout au long de sa vie à l’essor de l’église méthodiste et participe à de nombreuses œuvres philanthropiques et éducatives. Il joue notamment un rôle important dans le développement du McGill College et demeure un ardent défenseur de la tempérance et de la prohibition.