La démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / ExpositionLa démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / Exposition

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La naissance du comité exécutif

Au printemps de 1921, la population est de nouveau appelée à choisir un autre mode de gouvernement.  L’alternative est la suivante :  soit qu’un conseil restreint, composé de sept à neuf échevins élus par l’ensemble des électeurs, gouverne Montréal;  soit qu’on maintienne l’élection des échevins dans les quartiers, mais qu’un comité d’administration exerce le pouvoir exécutif.  Près de la moitié des électeurs, soit plus de soixante-dix mille contribuables, participent au vote.  Dans une proportion de soixante-trois pour cent, ils privilégient la seconde proposition.

En 1921, le rétablissement des institutions démocratiques s’accompagne d’une forme d’organisation gouvernementale inédite.  L’avènement du Comité exécutif confirme le principe de la répartition des pouvoirs amorcée au début du siècle.  Désormais, il lui revient de préparer et de gérer le budget, initialement approuvé par le Conseil municipal.  En outre, il a l’entière initiative en matière législative, et toute proposition doit préalablement recevoir son aval.

Cette nouvelle instance, composée des cinq échevins désignés par le Conseil municipal, restreint en quelque sorte les pouvoirs du maire, puisque ce dernier ne peut assister aux réunions du Comité.  De l’avis de plusieurs observateurs, le Comité exécutif devient le véritable lieu de l’exercice du pouvoir.

La charte amendée reconnaît la raison d’être des quartiers, allant ainsi à l’encontre du vœu exprimé par les réformistes.  Elle découpe la ville en trente-cinq quartiers qui, chacun, élit un représentant au Conseil municipal pour un mandat de deux ans.

 


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