La démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / ExpositionLa démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / Exposition

Vous êtes ici : Accueil > Introduction > Les débuts de Montréal (1534-1830) > Hochelaga


Hochelaga

En 1534, Jacques Cartier arrive à Gaspé et prend possession, au nom du roi de France, d’un territoire déjà habité par des Amérindiens. C’est le début de la Nouvelle-France. Quelques mois plus tard, en octobre 1535, Cartier atteint Montréal et découvre une population sédentaire d’Iroquoiens installés sur l’île. Ce regroupement amérindien d’environ 1500 habitants forme la bourgade d’Hochelaga, nom qui signifie «On y passe notre hiver».

Jacques Cartier ne séjourne sur l’île qu’une journée, mais il laisse malgré tout de précieuses informations concernant le village d’Hochelaga, notamment que celui-ci est entouré d’une haute palissade et qu’il est composé d’une cinquantaine de maisons longues. Il donne également le nom de mont Royal à la montagne. Bien que sa localisation précise fasse l’objet de diverses hypothèses, il semble évident que le village d’Hochelaga se trouvait plus au nord à l’intérieur du territoire et non aux abords du fleuve Saint-Laurent où sera fondée Ville-Marie.

D’autres explorateurs passent par Montréal après Cartier, dont Samuel de Champlain, qui après avoir fondé Québec en 1608, songe, en 1611, à établir un poste de traite de fourrures permanent sur le site de Pointe-à-Callière. Bien que ce projet ne se concrétise pas, principalement en raison du manque d’effectifs français et de la menace des Iroquois, Champlain y défriche tout de même un emplacement qu’il nomme place Royale et désigne l’île pour la première fois par le toponyme de Montréal.

Montréal reste donc encore pour plusieurs années un poste saisonnier où se rencontrent Amérindiens et commerçants européens, et ce, malgré une position géographique névralgique et un indéniable potentiel du site.


Coordonnées | Archives de Montréal | Réalisation