La démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / ExpositionLa démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / Exposition

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Le régime britannique

La reddition de Montréal, le 8 septembre 1760, marque la fin de la Nouvelle-France et le début d’une ère nouvelle. Les Britanniques imposent d’abord un régime militaire de 1760 à 1764. Les gouverneurs anglais prennent ainsi la relève des gouverneurs français. La colonie devient officiellement la Province of Quebec.

Le changement le plus manifeste résultant de la Conquête s’observe principalement au niveau de l’économie de la ville et de la colonie en général. Les liens avec la métropole française étant rompus, le contrôle de l’économie passe aux mains des marchands anglais qui s’opposent de plus en plus à ce que les catholiques accèdent à des postes administratifs et demandent l’application des lois britanniques. La Proclamation royale de 1763 leur donne gain de cause. L’équilibre sera cependant rétabli en 1774 par l’adoption de l’Acte de Québec qui remet en place les lois civiles françaises.

En 1775, la tension entre les treize colonies de la Nouvelle-Angleterre et la Grande-Bretagne se déplace jusqu’à Montréal alors que l’armée américaine occupe la ville jusqu’à son retrait l’année suivante. Benjamin Franklin, en mission à Montréal, cherche à convaincre les Canadiens de supporter la révolte des colonies américaines contre la couronne britannique, mais sans grand succès.

En 1791, l’Angleterre scinde la Province of Quebec en deux entités, le Bas-Canada et le Haut-Canada, qu’elle dote chacune d’une première constitution. Désormais, le Bas-Canada a la responsabilité d’administrer l’ensemble du territoire. Montréal, quant à elle, est toujours, au tournant du XIXe siècle, une plaque tournante du commerce des fourrures. La ville est également au centre d’un monde rural en expansion.

 


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