En 1940, les finances municipales sont dans un état critique. Les déficits budgétaires s’accumulent, et les banques refusent d’accorder de nouveaux prêts. Le gouvernement provincial revient à la charge en mettant Montréal sous sa tutelle. Pour la deuxième fois en un peu plus de vingt ans, la municipalité perd son autonomie.
Au mois de mai, on en confie l’administration à la Commission municipale de Québec. Pendant quatre ans, celle-ci s’applique à redresser la situation financière de la Ville, ainsi qu’à rétablir sa réputation vis-à-vis des institutions bancaires.
Au détriment, une fois de plus, des principes démocratiques…