Une nouvelle ville de Montréal
Le 1er janvier 2006, la Ville de Montréal est dorénavant constituée de 19 arrondissements et dirigée par 105 élus (le maire, 19 maires d’arrondissement, 45 conseillers de la ville et 40 conseillers d’arrondissement). Le conseil municipal est composé du maire et de 64 conseillers de la ville provenant de tous les arrondissements. Chaque arrondissement possède un conseil et un maire d’arrondissement afin de gérer les services et les problématiques d’ordre local.
Le conseil d’agglomération, une nouvelle instance de la Ville de Montréal, est instauré. Ce conseil a compétence sur les services dispensés à l’ensemble des citoyens de l’île de Montréal, soit la police, la sécurité incendie, le traitement des eaux usées, l’évaluation foncière, la production d’eau potable, etc. Le conseil d’agglomération regroupe 16 élus de la Ville Montréal et 15 élus des villes reconstituées.
Les 15 municipalités de l’île de Montréal ayant opté pour la défusion lors des référendums de juin 2004 sont reconstituées et exercent leurs compétences sur des matières locales.
Voilà plus de 30 ans que la démocratisation de la vie politique progresse constamment. L’introduction du suffrage universel en 1970 et la reconnaissance officielle des partis municipaux y sont pour beaucoup. Dorénavant, plusieurs forums permettent aux citoyens de connaître les rouages de l’administration municipale et de faire entendre leurs points de vue. Les séances du conseil municipal, du conseil d’agglomération et des 19 conseils d’arrondissement sont publiques et permettent aux citoyens de poser directement des questions aux élus. Les commissions des instances politiques et l’Office de consultation publique de Montréal constituent autant de forums pour consulter les citoyens. Les technologies de l’information, dont Internet, permettent aux citoyens d’accéder rapidement aux documents des instances politiques comme les ordres du jour, les procès-verbaux, les mémoires déposés par les citoyens et autres documents.
La vitalité de la démocratie repose toujours sur la participation des citoyens. Il s’agit de la condition essentielle pour que se poursuive l’évolution de la démocratie.
