Comme nulle pierre sur Terre


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Regmaglyptes à la surface de la météorite Sikhote-Alin.
À la vue d'une pierre suspecte, différente de toutes celles qui l'entourent, on peut se demander s'il s'agit d'une météorite. Voici quelques indices pour identifier une pierre venue de l'espace. La grande majorité des météorites sont plus lourdes que les roches terrestres de même taille en raison de la présence d'alliage fer-nickel ou de minéraux métalliques. Ces composants métalliques attirent d'ailleurs un aimant. Attention cependant, le test de l'aimant n'est pas infaillible : certaines achondrites sont peu magnétiques.


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La météorite québécoise de Saint-Robert est recouverte d'une mince croûte de fusion noire et mate.
Les météorites tombées récemment gardent un souvenir de leur traversée de l'atmosphère terrestre : elles sont recouvertes d'une mince croûte de fusion généralement noire et mate. La croûte de fusion supporte mal le climat terrestre, elle s'érode et devient brune au bout de quelque temps. Les météorites métalliques ont des dépressions à leur surface. Elles ont la forme d'empreintes de pouce et se nomment des regmaglypthes. Elles sont produites par l'ablation différentielle de divers métaux lors de la traversée dans l'atmosphère. Les métaux les moins résistants fondent et produisent ces cavités.

Si l'observation de l'intérieur de la prétendue météorite est possible, la présence de chondres ou des figures de Widmanstätten ne trompe pas. Ces structures sont uniques aux météorites pierreuses et métalliques.

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Plusieurs roches et artefacts terrestres sont souvent pris pour des météorites. L'oxyde de fer et les résidus de fonderie sont des exemples de fausses météorites.


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Générique.  Dernière révision : 2005-09-30