En 1918, rien ne va plus. Afin d’assainir les finances de la Ville, le gouvernement provincial impose sa tutelle. Pour la deuxième fois, Montréal perd son autonomie. Pendant trois ans, une commission administrative nommée par Québec assure la gestion de la municipalité. Maintenus dans leurs fonctions respectives, le Maire et les membres du Conseil municipal n’y jouent plus qu’un rôle secondaire.
La population montréalaise se rebiffe et – politiciens au premier chef – réclame haut et fort la restauration de l’autonomie de la ville. Face au mécontentement général, Québec rend les armes et retire sa Commission un an plus tôt que prévu.