La démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / ExpositionLa démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / Exposition

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L’adoption du vote secret

En 1874, de nouvelles dispositions sont adoptées pour améliorer la loi électorale et faciliter la tenue des élections municipales.  L’établissement de la liste électorale est soumis à une procédure plus rigoureuse.  Dressée par les estimateurs de la Ville, transmise à date fixe au trésorier, elle est désormais certifiée par ce dernier.  Après avoir désigné les électeurs qui ont acquitté leurs taxes dans les délais prévus pour la loi, le trésorier remet la liste au greffier.  Celui-ci la conserve dans son bureau pour consultation ou révision éventuelle.  Pour sa part, le contribuable n’a plus à se procurer de reçu pour voter.

À présent, la mise en candidature se fait par dépôt d’un bulletin de présentation à l’hôtel de ville.  Cela a mis fin aux assemblées publiques de nominations, où partisans et candidats échangeaient trop souvent des propos virulents.

Des bureaux de vote sont organisés dans chacun des districts, et les électeurs doivent choisir trois échevins par quartier.  Les élections ne durent qu’une journée, de neuf heures du matin à cinq heures de l’après-midi.

L’année 1889 représente une date charnière dans le processus de démocratisation de la vie politique municipale.  On introduit enfin le vote secret, déjà en vigueur depuis quatorze ans au provincial.  Par conséquent, les électeurs exercent leur droit plus librement.  En 1889, les filles majeures et les veuves qui sont propriétaires peuvent voter;  dix ans plus tard, celles qui sont locataires gagnent ce privilège.

 


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