Chapitre 1 : Hochelaga 1642-1642
1)Obstacle naturel, j’ai longtemps obligé les voyageurs à s’arrêter à Montréal. Qui suis-je?
A.L’île Sainte-Hélène B.Le Sault-au-Récollet C.Les rapides de Lachine D.Les rapides de Chambly
Commentaire associé : Dès l’époque amérindienne, les rapides de Lachine constituent un obstacle redoutable pour les embarcations s’y aventurant. Elles arrêtèrent Jacques Cartier en 1535 et bien des explorateurs par la suite, dont Samuel de Champlain en 1603 et en 1611. Le toponyme de Lachine vient du fait que les rapides sont situées à la hauteur de cette municipalité. Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Commission de toponymie du Québec, www.toponymie.gouv.qc.ca (page consultée le 20 janvier 2007).
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Commission de toponymie du Québec, www.toponymie.gouv.qc.ca (page consultée le 20 janvier 2007).
2)Ils sont les premiers à habiter l’île de Montréal.
A.Les Hurons B.Les Iroquoiens du Saint-Laurent C.Les Iroquois D.Les Iroquoiens
Commentaire associé : Les Iroquoiens du Saint-Laurent appartiennent à la famille linguistique des Iroquoiens tout comme les Hurons et les Iroquois. Ils forment un groupe culturel distinct vers l’an 1300 de notre ère. Ceci dit, les archéologues ont retrouvé des vestiges amérindiens sur l’île de Montréal datant d’aussi loin que 2 500 ans avant Jésus-Christ. Les Iroquoiens du Saint-Laurent ont disparus pour une raison encore inconnue aujourd’hui.
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Centre d’histoire de Montréal, Montréal Clic, no. 47, ville.montreal.qc.ca/chm (page consultée le 27 janvier 2007).
3)Je suis visité par Jacques Cartier en 1535. Lors de son second voyage au Canada, en 1541, j’ai disparu. Qui suis-je?
A.Tutonaguy B.Lachine C.Osheaga D.Hochelaga
Commentaire associé : Hochelaga est le village iroquoien visité par Jacques Cartier lors de son premier voyage au pays en 1535. C’est une bourgade palissadée comptant environ 50 maisons longues. À ce jour, malgré les descriptions de Jacques Cartier, on ne sait pas où était situé ce village. De même, on ne connaît pas la signification exacte du toponyme « Hochelaga ».
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Centre d’histoire de Montréal, Montréal en question, ville.montreal.qc.ca/chm (page consultée le 20 janvier 2007).
4)Laquelle des hypothèses suivantes n’est pas retenue par les spécialistes pour expliquer la disparition des Iroquoiens du Saint-Laurent?
A.Déplacement volontaire B.Maladies introduites par les européens C.Guerres intertribales D.Famine causée par un épuisement des ressources
Commentaire associé : À ce jour, les causes expliquant la disparition des Iroquoiens sont incertaines. Trois hypothèses sont toutefois retenues comme les plus plausibles : 1) Les Iroquoiens auraient quitté volontairement l’île à cause d’un refroidissement climatique. 2) Les maladies introduites par les Européens auraient décimé les rangs de cette nation. 3) Les guerres avec les autres tribus, notamment avec les Iroquois, auraient réduit ce groupe à néant. L’hypothèse d’une famine causée par un épuisement des ressources est à rejeter, puisque les Iroquoiens du Saint-Laurent géraient très bien leur agriculture. À chaque période de 20 à 30 ans, ils quittaient d’eux-mêmes leur village pour s’établir ailleurs et ainsi évitaient l’épuisement des sols.
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992.