Champlain rêvait d’installer un poste de traite à Montréal. En 1642, c’est une colonie missionnaire qui s’y implante. D’où le nom de Ville-Marie, utilisé parallèlement à celui de Montréal. Les débuts sont difficiles, mais ceux que l’on appelle Montréalistes tiennent bon et l’établissement prend peu à peu racine.
Un projet missionnaire
Vers 1630, un mouvement de renouveau religieux touche l’élite française, catholique. Celle-ci découvre les missions du Canada, grâce aux Relations que publient les jésuites. C’est dans ce milieu qu’évoluent les fondateurs de la Société de Notre-Dame de Montréal pour la conversion des sauvages de la Nouvelle-France. Leur objectif est de créer une colonie missionnaire réunissant des Amérindiens convertis au catholicisme et des Français. Le commerce des fourrures ne les intéresse pas.
Ils obtiennent la seigneurie de l’île de Montréal, confient l’établissement à Paul de Chomedey de Maisonneuve et s’adjoignent Jeanne Mance, qui projette de fonder un hôpital avec l’appui d’une riche bienfaitrice. Enfin, ils recrutent des engagés, principalement des artisans. Maisonneuve, nommé gouverneur, disposera de pouvoirs militaires et civils, notamment en matière judiciaire. Mance deviendra l’économe de la nouvelle colonie.
|
Paul Chomedey de Maisonneuve
Jérôme LeRoyer de la Dauversière
Le Père Le Jeune
|