Chapitre 4 : Ville française 1665-1760
1)Nommez deux caractéristiques des maisons de style architectural traditionnel français.
A.Murs en pierre de taille et portes cochères B.Murs en pierre des champs et portes cochères C.Murs en pierre de taille et toit plat D.Murs en pierre des champs et toit en pignon
Commentaire associé : L’architecture traditionnelle française se caractérise principalement par la maçonnerie en pierres des champs, aussi appelées moellons. La pierre de taille, issue des carrières de calcaire formant le sous-sol montréalais, fait plutôt son apparition au 19e siècle. Le toit en pignon, dit à deux versants et souvent percé de lucarnes, est également un signe distinctif de cette architecture. Quant au toit plat, aujourd’hui si répandu à Montréal, il ne se généralise que vers 1850. L’architecture traditionnelle française est graduellement supplantée par les styles britanniques à partir des années 1830. Référence : François Rémillard et Brian Merrett, L'architecture de Montréal : guide des styles et des bâtiments, Les éditions du Méridien, 1990.
Référence : François Rémillard et Brian Merrett, L'architecture de Montréal : guide des styles et des bâtiments, Les éditions du Méridien, 1990.
2)En 1663, Montréal compte combien d’habitants?
A.50 B.200 C.450 D.600
Commentaire associé : La population de Montréal a longtemps stagné. D’une cinquantaine de colons au moment de la fondation en 1642, on en retrouve le même nombre dix ans plus tard! Toutefois, la situation se corrige dans la décennie suivante alors que Paul Chomedey Sieur de Maisonneuve ramène de France, en 1653, une centaine de nouveaux colons. L’initiative, appelée la Grande recrue, a entraîné la croissance prodigieuse de la population jusqu’à atteindre le nombre de 600 âmes à Montréal en 1663.
Référence : Marcel Langlois, Montréal 1653. La Grande Recrue, Septentrion, 2003.
3)Sous le Régime français, à quel endroit les Montréalais assistent-ils aux supplices des condamnés?
A.Sur la place d’Armes B.Sur la place du Marché C.Sur la place Jacques-Cartier D.Au Champ-de-Mars
Commentaire associé : L’emplacement de la place du Marché, aujourd’hui connue sous le nom de place Royale, sert d’abord de pâturage commun et de site estival pour la foire aux fourrures. En 1676, les Sulpiciens, seigneurs de l’île, consacrent une partie de cette commune à l’établissement d’une place publique où tenir le marché. Elle le devient officiellement par un décret de 1706. Au cœur de l’activité portuaire, la place du Marché est un lieu de rencontre et d’échanges. Ses auberges et tavernes accueillent la foule hétérogène des habitants, des marins et des voyageurs. C’est là où l’on assiste également aux supplices des condamnés de même qu’aux manoeuvres militaires jusqu’en 1721, année où ils ont plutôt lieu sur l’actuelle place d’Armes.
Référence : Site officiel du Vieux-Montréal, rubrique «Le patrimoine en détail», vieux.montreal.qc.ca (site visité le 20 janvier 2007).
4)Sous le Régime français, il existe à Montréal deux hôpitaux. Comment s’appellent-ils?
A.L’Hôtel-Dieu et l’Hôpital général B.L’Hôtel-Dieu et l’Hôpital Notre-Dame C.L’Hôpital général et l’Hôpital Notre-Dame D.L’Hôpital Notre-Dame et l’Hôpital Sainte-Justine
Commentaire associé : Seuls l’Hôtel-Dieu et l’Ancien Hôpital général ont vu le jour sous le Régime français. L’Hôtel-Dieu, premier hôpital de la ville, est fondé en 1645 par Jeanne Mance (1606-1673). Quant à l’Ancien Hôpital général, il est l’initiative de François Charon de La Barre (1654-1719) qui le fait construire en 1693 pour accueillir les nécessiteux : déficients mentaux, vieillards, etc. C’est donc davantage un hospice qu’un hôpital à vocation médicale.
Références : Site officiel du Vieux-Montréal, rubrique «Le patrimoine en détail», http://vieux.montreal.qc.ca (site visité le 20 janvier 2007). Guy Pinard, Montréal : son histoire, son architecture. Méridien, Tome2, 1988 et Tome 3, 1989.