Chapitre 5 : Ville conquise 1760-1800
1)Après la Conquête de 1760, les marchands de fourrures canadiens-français sont principalement remplacés par des marchands d’origine :
A.Anglaise B.Irlandaise C.Américaine D.Écossaise
Commentaire associé : Bien que les Anglais, les Irlandais et les Américains participent activement au commerce des fourrures, ce sont surtout les Écossais qui prennent le contrôle graduel de ce négoce dès la fin 18e siècle en créant la Compagnie du Nord-Ouest. Les Écossais s’établissent au Canada principalement entre 1770 et 1815. Plusieurs d’entre eux, dont James McGill (1744-1813) et Simon McTavish (1750-1804), bâtissent d’importantes fortunes en tirant profit du commerce des fourrures. Par la suite, ces Écossais contribuent à l’essor d’autres activités commerciales au pays dont l’exportation de bois, par exemple, ou le développement du chemin de fer. Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Dictionnaire biographique du Canada, www.biographi.ca (page consultée le 20 janvier 2007) Encyclopédie canadienne, www.thecanadianencyclopedia.com (page consultée le 20 janvier 2007).
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Dictionnaire biographique du Canada, www.biographi.ca (page consultée le 20 janvier 2007) Encyclopédie canadienne, www.thecanadianencyclopedia.com (page consultée le 20 janvier 2007).
2)En quelle année a-t-on proclamé l’Acte de Québec?
A.1760 B.1774 C.1776 D.1792
Commentaire associé : L’Acte de Québec est promulgué officiellement le 22 juin 1774. En plus de redéfinir les frontières de la « Province of Québec », il garantit la liberté de culte aux Canadiens français de même que l’application des lois civiles françaises. Plusieurs interprètent l’adoption de cet acte comme une façon de s’assurer de la fidélité canadienne-française envers la Couronne britannique, face à un éventuel conflit entre celle-ci et la Nouvelle-Angleterre.
Référence : Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Québec – Canada 1534-2000, Septentrion, 2000.
3)À partir de 1821, quelle est la principale compagnie opérant la traite des fourrures?
A.La Compagnie des Cent associés B.La Compagnie du Nord-Ouest C.La Compagnie de la Baie d’Hudson D.Aucune de ces réponses
Commentaire associé : La Compagnie de la Baie d’Hudson est fondée en 1670 sous l’auspice de l’Angleterre. Elle est la principale compétitrice des Français dans le commerce des fourrures. À partir de 1776, elle se voit toutefois livrer une forte concurrence par une entreprise britannique, la Compagnie du Nord-Ouest. En 1821, après une lutte féroce et aux termes de longues négociations, la Compagnie de la Baie d’Hudson absorbe sa rivale. Aujourd’hui magasin à rayons, la Compagnie de la Baie d’Hudson est l’une des plus vieilles entreprises du Canada. Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Encyclopédie canadienne, www.thecanadianencyclopedia.com (page consultée le 20 janvier 2007).
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Encyclopédie canadienne, www.thecanadianencyclopedia.com (page consultée le 20 janvier 2007).
4)En quelle année les faubourgs sont-ils intégrés aux limites officielles de la ville?
Commentaire associé : À mesure que la population montréalaise croît, des faubourgs se développent à l’extérieur de l’enceinte de la ville. Ceux-ci sont concentrés près des portes principales : à l’est se trouve le faubourg Québec, à l’ouest, le faubourg des Récollets et au nord, le faubourg Saint-Laurent. L’ordonnance du 8 juillet 1721, obligeant les habitants à construire en pierre à l’intérieur des fortifications pour contrer les incendies, contribue également au développement de ces faubourgs où il est permis de construire en bois. Lorsqu’en 1792, Les limites de la ville sont redéfinies à 100 chaînes (i.e. 2 011 mètres) à partir des fortifications, ces faubourgs font désormais partie de Montréal.
Références : Paul-André Linteau, Brève histoire de Montréal , Boréal, 1992. Site officiel du Vieux-Montréal, rubrique «Le patrimoine en détail», vieux.montreal.qc.ca (site visité le 20 janvier 2007).