La démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / ExpositionLa démocratie à Montréal de 1830 à nos jours / Exposition

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La fin d’une époque

Les années 1970 sonnent l’éveil de la qualité de vie en milieu urbain.  Les nouveaux réformistes réclament l’adoption de plans d’ensemble, afin d’assurer le développement harmonieux de la ville. Opposés à la centralisation extrême pratiquée par l’administration Drapeau, ils souhaitent ramener les quartiers dans les processus décisionnels.

Conscient de sa baisse de popularité, le Parti civique modifie son orientation;  délaissant les grands projets, il tend vers l’aménagement des infrastructures locales.  Cette politique localiste profite particulièrement à la revalorisation des quartiers montréalais.

La nomination d’Yvon Lamarre à la présidence du Comité exécutif en 1978 coïncide avec ce changement de cap.  Au début des années 1980, l’administration adopte une série de mesures qui visent trois points précis : la revitalisation des vieux secteurs et des artères commerciales;  la construction de nouveaux logements;  l’implantation des maisons de la culture dans les principaux quartiers de la ville.

Ces nouvelles priorités permettent au Parti civique de garder le pouvoir encore quelque temps.  Toutefois, les partis d’opposition, et en particulier le RCM, gagnent de la popularité.  En 1982, le Parti civique n’obtient que quarante-huit pour cent des suffrages. 

Le RCM gagne quinze postes de conseillers;  le GAM fait élire trois de ses candidats.  Quatre ans plus tard, Jean Drapeau annonce qu’il ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat.

           
           

 


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