Membres de la grande famille linguistique des Iroquoiens, comme les Hurons et les Iroquois, ces Iroquoiens du Saint-Laurent sont sédentaires et vivent principalement de l’agriculture. Avec les chasseurs-cueilleurs algonquiens, ils échangent du maïs contre des peaux d’animaux et de la viande.
Dans cette société, les femmes sont à la tête des familles et des clans. Elles cultivent du maïs, des haricots, des courges et du tabac et fabriquent une poterie ornée de motifs particuliers.
Entourés de palissades, leurs villages comptent parfois plus de mille habitants. Leurs longues maisons, en treillis de bois recouvert d’écorce, abritent plusieurs familles appartenant au même clan. Les champs cultivés entourent le village. Quand ces terres deviennent moins fertiles, les Iroquoiens déménagent leur village dans un autre site.
Le village d’Hochelaga décrit par Cartier correspond à ce portrait général.
En 1603, quand Champlain explore le fleuve, ces Iroquoiens ont disparu. Ont-ils dû se déplacer? Les maladies introduites par les Français ont-elles décimé leurs rangs? Ont-ils été attaqués par d’autres Amérindiens désireux de profiter du nouveau commerce des fourrures avec les Français? Une combinaison de ces facteurs a probablement contribué à leur disparition. Il est en outre vraisemblable qu’une partie des survivants ont été intégrés à d’autres groupes amérindiens.
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