La fin de la guerre, en 1918, marque le début d’un ajustement douloureux : conversion à une économie de paix, retour des soldats démobilisés, inflation inquiétante, grèves…
De 1920 à 1922 survient une grave crise économique et le chômage augmente de façon dramatique. C’est dans ce contexte que le gouvernement québécois adopte la Loi de l’Assistance publique et que le gouvernement fédéral étatise des réseaux ferroviaires et les intègre dans les Chemins de fer nationaux. Montréal conserve néanmoins les sièges sociaux des deux grands réseaux, Canadien Pacifique et Canadien National.
Les tensions de l’après-guerre se manifestent aussi sur la scène politique municipale. Les nombreuses annexions ont imposé à la Ville un lourd fardeau financier qui inquiète les banques. En 1918, le gouvernement québécois impose à Montréal une mise en tutelle, qui se terminera en 1921.
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