La population de l’agglomération passe de deux à trois millions d’habitants, tandis que les effectifs de la ville se maintiennent à un million. Après 1965, la natalité est en baisse, l’exode rural touche à sa fin et un nombre important de citoyens émigrent vers d’autres parties du Canada. En revanche, l’immigration internationale se poursuit et la provenance des immigrants se diversifie.
La nouvelle banlieue connaît une formidable poussée, que stimule la construction de plusieurs ponts et d’un important réseau d’autoroutes. À l’aube des années 1990, l’agglomération de Montréal compte environ 130 municipalités et la nécessité d’une concertation régionale est de plus en plus débattue.
La transformation du paysage touche aussi la ville centrale. Des autoroutes percent son territoire. Certaines rues se couvrent de cafés, restaurants et boutiques. Le Vieux-Montréal revit grâce à la rénovation de ses bâtiments et au développement des activités récréotouristiques. Le centre-ville, dont les nouveaux gratte-ciels changent la silhouette, devient plus accessible grâce au métro.
Une partie de l’histoire de Montréal tombe sous le pic des démolisseurs, ce qui provoque une prise de conscience et la naissance de mouvements qui mettent à l’ordre du jour la préservation du patrimoine architectural de la ville.
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